LAS VANITAS
LAS VANITAS
I don’t know what I want, but I know how to get it.
Sex Pistols, Anarchy in the UK, 1976
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Partout où il y a contrôle, il y a spectacle.
Erwinn Goffman, mise en scène de la vie quotidienne
Suis-je à leurs yeux assez forte, assez drôle, assez belle, assez cool, assez intelligente, assez engagée, assez cultivée, assez souple, assez détendue, assez démente, assez dissidente, assez méchante, assez profonde, assez philosophe, assez populaire, assez inimitable, assez anonyme, assez mesurée, assez libérée, assez dans le vent, assez en lutte, assez moi-même, assez en couple, assez en marge, assez en pente, assez en puissance, assez debout ?
Comment faire ?
Mélanie Viñolo utilise avec malice le cadre de la représentation théâtrale pour parler de la représentation de soi et chercher à déterminer dans quelle mesure nous sommes responsables de ce dont nous sommes spectateurs.
EXTRAITS DE PRESSE
Les auteurs de la pièce étant très précautionneux sur le sujet, nous ne dévoilerons rien du processus captivant qu’ils mettent sous nos yeux. (…) Las Vanitas vous plongera au fond d’un océan d’interrogations autour du rapport entre la réalité et l’espace scénique.
La Terrasse, Matthieu Dochterman
Le public sort de ce spectacle “hyper” vivant, tout chamboulé et questionné. Une proposition vivifiante, rarissime sur Nice, et qui fait un bien fou…
A.H, le Nice-Matin
Sur scène et dans la salle, Las Vanitas traque la vanité des apparences.
Katia Berger, La tribune de Genève
«Las Vanitas» part sur le même terrain, mais à cloche-pied, avec la joie des enfants, jeunes et lycéens du public ayant le plus ri dans la salle, gargarisant nos aspirations poétiques et nos consciences d’adultes construits dans un vaste rire guignolesque. Cruauté par la- quelle passe d’essentiels et de subliminaux messages…
Sylvain Pack, le Tadorne
Durée : 1h10
Conception : Marion Duval et Florian Leduc
Mise en Scène : Marion Duval
Interprétation : Mélanie Vinolo
Collaboration à l'écriture : Cécile Druet, Sophie Lebrun, Camille Mermet
Collaboration artistique : Aurelien Patouillard
Costume : Severine Besson
Scénographie et lumière : Florian Leduc et Diane Blondeau
Son et régie générale : Diane Blondeau
Assistanat : Cécile Druet et Mathilde Fernandez
Administration : Laure Chapel - Pâquis Production
Diffusion : Anthony Revillard
Soutiens : Ville de Genève, Canton de Genève, Commune de Renens, Ernst Göhner Stiftung , Pro Helvetia, Corodis.
Aides à la création : L'Entre-Pont – Nice, Le Parapluie (Centre International de Création Artistique) – Aurillac
LA PIÈCE SE JOUE EN SALLE DEPUIS 2011 ET EN ESPACE PUBLIC DEPUIS L’ETE 2016
Fiche technique, dossier de présentation, captation et revue de presse sur demande à
anthony.chriscadillac@gmail.com
ENGLISH YES IT?S HERE* **”
Am I intelligent enough to their eyes, funny enough, beautiful enough, eccentric enough, cool enough, punk enough, surprising enough, tolerant enough, caring enough, cultivated enough, committed enough, dissident enough, reasonable enough, relaxed enough, independent enough, open-minded enough, pure enough, true enough, aware enough, coherent enough, good-hearted enough, honest enough, woman enough, hammer enough, bad enough, cruel enough, efficient enough, vulgar enough, fatal enough, intimidating enough, clear-minded enough, marginal enough, cash enough, positive enough, magical enough, special enough, enough in love, mysterious enough, unhappy enough, great enough, dreamer enough, thoughtful enough, profound enough, philosophical enough, realized enough, recognizable enough, inimitable enough, lively enough, famous enough, invincible enough, sexy enough, sexual and sensual enough, gendered enough, tortured enough, fragile enough, accessible enough, impulsive enough, joyful enough, anonymous enough, old-fashioned enough, free enough, fighting enough against all there is, myself enough, powerful enough, enough against everything in spite of everything so that i’ll still be loved by every single one of them?
Las Vanitas creates a tension between theatrical presentation and representation of the self, thereby revealing those mecanismes which underlies the construction of an identity and provoking us with the following question : to which extent, as spectators, are we responsible for what takes place in front of us ?